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Pancrace

L’appellation Pancrace, qui vient du terme « pankration » ou « pankratos », est un sport de

contact des Jeux Olympiques antiques, dont le nom signifie « tout en force » ou « tout en puissance ». Toutes les techniques de pieds, poings, genoux et coudes contrôlées sont autorisées. La frappe au visage est autorisée selon certaines conditions et selon les catégories. Toutes les techniques de projections sont autorisées mais sans écraser volontairement l’adversaire dans le but de lui faire mal. Le combat se gagne par K.O, par abandon de l’adversaire ou, si celui-ci va jusqu’à son terme, par décision des juges.

La discipline

Les disciplines associées

Bien que les frappes soient autorisées, la façon la plus prestigieuse de gagner un combat est d’obtenir l’abandon de l’adversaire par la réalisation d’une clef ou d’un étranglement. 

Remis au goût du jour et adoptant des règles adaptées à la société actuelle, le Pancrace se définit comme une discipline ultime car ses adeptes doivent connaître et être capable de mettre en place toutes les techniques de combat, qu’il s’agisse de combat debout ou au sol : travailler debout sur plusieurs distances, connaître les projections et diverses amenées au sol et le travail de contrôle au sol, contre, etc.

Le Submission est une discipline délégataire de la FFKMDA associée au Pancrace. Contrairement au Pancrace, les frappes de percussion ne sont pas autorisées, les combattants ne portent donc pas de gants afin de pouvoir au mieux travailler les phases de lutte et de sol.

Le combat commence debout et comprend les phases de lutte d’amenée et de travail au sol. Les combattants peuvent gagner le combat au jugement des arbitres à la fin du temps imparti ou par technique de soumission provoquant l’abandon sous l’œil avisé de l’arbitre.

La Lutte contact est une synthèse de boxe pieds-poings et de lutte pouvant ressembler à de la Boxe thaïlandaise et à du Judo. Elle a été créée au début des années 1990 par Christian et Michèle Ribert, anciens pratiquants de Shorinji Kempo. La Lutte contact s’est fait connaître dans le monde des arts martiaux et des sports de combat par le Golden Trophy : compétition de combat libre ouverte à tous les styles, à partir de 1994 en France.

L’Union française de Lutte contact regroupe aujourd’hui une quarantaine de clubs et est affiliée à la FFKMDA. La Lutte contact se pratique avec un kimono sans manches pour faciliter les percussions. On distingue la formule nationale amateur et les combats élites, le premier se pratiquant avec casque et protège tibia tandis que le second s’exerce sans casque, sur plusieurs rounds et sous forme de tournoi.

Les passages de grade

La FFKMDA possède et déploie pour ses disciplines (Kickboxing, Muaythai, Pancrace, Contact défense, Chauss’fight etc.) un dispositif de progression technico-tactique du débutant à l’expert représenté par des grades. Chaque grade de couleur (ceintures, gants, prajeets, mitaines etc.) représente un niveau de maîtrise de la discipline.

Le dispositif des grades de la FFKMDA permet :

1. De proposer une méthodologie commune de progression et d’apprentissage des savoir-faire de chaque discipline

2. D’augmenter le niveau technico-tactique des pratiquants

3. D’assurer un véritable niveau de maîtrise technique de la discipline pour les stagiaires entrant en formation de moniteur

4. De garantir la sécurité des compétiteurs en leur imposant un niveau minimal de maîtrise de la discipline avant de combattre

5. De fidéliser les pratiquants « loisirs » et valoriser leurs progrès grâce à l’obtention d’un grade reconnu

Chaque discipline possède son propre référentiel de grade, garant de leur culture et de leurs spécificités.

Le référentiel des grades s’appuie sur le glossaire des techniques du Kickboxing de la FFKMDA (lexique) en ce qui concerne la description des différentes techniques offensives et défensives autorisées.

L’élu en charge de la commission nationale des grades de la fédération est le responsable du dispositif. La commission nationale des grades se compose de membres du collège des hauts gradés (niveau argent ou or) dans chaque style. Ils sont nommés avec l’accord du Comité directeur de la Fédération. Chaque grade représente un niveau de maîtrise technico-tactique du Pancrace. Ce référentiel est une méthodologie de l’apprentissage des savoir-faire en Pancrace. C’est également un outil pédagogique d’évaluation des compétences individuelles du boxeur.

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